Ice crystals and raindrop canting angle effects applied to satellite interference prediction with respect to heavy rain climatic zones

Abstract

For frequencies above 10GHz the performance of the operating satellite systems is mainly aggravated because of the potential existing severe rain attenuation. As a result of the above fading mechanism, the dominant interference sources encountered in this frequency band are the following: differential rain attenuation induced by an adjacent satellite system operating in the same frequency, and cross talk between orthogonally polarized signals. The latter source concerns of course satellite systems employing the dual polarization mode. In the present paper, an already existing method to predict interference statistics, due to above reasons, is properly modified to include ice crystals and raindrop canting angle effects. The assumption that the point rainfall rate statistics follows a gamma form, valid for heavy rain climatic regions such as J, M, N, P, Q zones, is also adopted. The sensitivity of various parameters affecting the interference performance, after introducing the novel assumptions, is finally investigated.

Résumé

Aux fréquences supérieures à 10 GHz, la cause principale de la détérioration de performance des systèmes de communication par satellite est ľaffaiblissement dû à une pluie éventuelle. A cause de ce mécanisme, les principales sources de brouillage dans cette bande de fréquences sont ľaffaiblissement différentiel dû à la pluie, induit par un système à satellite adjacent qui fonctionne à la même fréquence, et la diaphonie entre deux signaux polarisés orthogonalement; cette deuxième source ne concerne que les systèmes qui fonctionnent en double polarisation. Cet article présente ľextension ďune méthode — déjà utilisée pour la prédiction de la statistique des brouillages dus aux deux sources citées — qui prend en compte des cristaux de glace ainsi que des effets ďangle de biseautage des gouttes de pluie avec pour hypothèse que ľintensité de la pluie est décrite par une distribution gamma. Cette hypothèse est valable pour des régions de pluie intense, comme les zones J, M, N, P et Q. Une fois que les nouvelles hypothèses ont été introduites, on étudie la sensibilité des différents paramètres qui influencent la statistique des brouillages.