L'enregistrement statistique des atmosphériques et l'enregistrement du champ des émetteurs radioélectriques

Sommaire

• 1o le problème de l'enregistrement statistique des phénomènes naturels rapidement variables est d'abord exposé en mettant en évidence le rôle de la constante de temps.

• 2o Les méthodes d'enregistrement statistique des atmosphériques par radiocinémographe et par condensateur sont rappelées; une méthode par self-inductance est suggérés.

• 3o Le principe des nouveaux enregistreurs statistiques (à inscription mécanique) du Laboratoire national de radioélectricité est exposé. Les caractéristiques du premier enregistreursont sommairement indiquées. Les modèles plus récents, simples et multiples, font l'objet d'une description plus étendue

• 4o Plusieurs perfectionnements apportés aux energistreurs sont indiqués, soit pour réduire le frottement du style sur le papier, afin d'augmenter la sensibilité linéaire, soit pour accroître la constante de temps des appareils, sans affecter la stabilité du zéro, en faisant appel aux enregistreurs à plusieurs degrés de liberté et aux enregistreurs à réaction.

• 5o Une installation de mesure et d'enregistrement du champ d'un émetteur, réalisée au Laboratoire national de radioélectricité, est décrite et deux séries d'enregistrements sont reproduites. La première série montre différentes formes de la variation du champ, à Bagneux, de l'émetteur de Limoges-Nieul (648 kc: s) avant et après le coucher du Soleil; la seconde série met en évidence l'action de certaines éruptions de la chromosphère solaire sur l'ionosphère, se traduisand par une amélioration de la propagation des ondes de l'ordre de 7 000 à 15 000 mètres et une absorption des ondes décamétriques.